Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Ma vie?

14 décembre 2018

Episode 2

20151227_153255

Lorsque nous avions déménagé en France, j’étais âgée de 7 ans. C’est un jeune âge qui ne me permettait pas de comprendre réellement la portée de la vie quotidienne familiale que nous menions. Ce jeune âge m’a cependant permis de facilement m’adapter. Mon beau-père m’a inscrit à l’école primaire qui se situait non loin de notre appartement. La directrice de cette école a eu le courage d’accepter une enfant qui ne connaissait pas un mot de la langue française. Il m’a fallu une année entière pour l’apprendre. Je me suis vite intégrée malgré le fait que je ne pouvais communiquer pleinement avec les autres élèves de ma classe. On me regardait comme si j’étais un animal sauvage apprivoisé. On voulait en connaître davantage sur moi mais mes lacunes en langue française ne me permettait pas encore de m’exprimer.

Parallèlement, mon beau-père m’a inscrit à des cours d’équitation. Depuis ma plus jeune enfance, j’étais fascinée par les équidés. Il a donc réalisé mon rêve.

Tout allait bien pour moi, je vivais ma vie d’écolière passionnée d’équitation. Ma maman semblait aussi satisfaite par sa nouvelle vie, du moins c’est ce que j’en déduisais de son sourire (qui n’était qu’un masque que je ne pouvais encore discerner).

Un soir, une dispute éclata. Il faisait tard, j’étais dans mon lit. Je me suis levée et j’ai regardé par-dessus le balcon. Il faut préciser que cet appartement avait deux étapes et que l’on pouvait voir une partie du premier étage si l’on se mettait sur le balcon du second étage.

Je n’étais pas prête à cela….je n’ai jamais vu cela auparavant. C’était une découverte, un choc….Mon beau-père tapait du pied des valides en direction de ma maman…..qu’est-ce que ça signifiait ? Ma maman, en voyant mes yeux apeurés qui brillaient dans l’obscurité à cause des larmes qui n’allaient pas tarder, s’est encore plus énervée contre mon beau-père et ensuite s’est rendue dans ma chambre pour essayer de me calmer et me rassurer. C’était la première fois que j’assistais à un tel spectacle……je tremblais dans mon lit, et surtout, j’étais dans une incompréhension totale…..que cela signifiait cet haussement de voix ? Pourquoi une discute a éclaté au milieu de la soirée ? Que se passait-il ? Ces questions hantaient ma tête et ont provoqué chez moi un stress qui a perduré toute la nuit.

Il faut avouer que je n’étais pas un ange non-plus…..je suis une personne extrêmement égoïste avec ceux que j’aime le plus, c’est-à-dire avec ma maman. J’attendais toujours de sa part des mots qui me disaient qu’elle m’aimait le plus au monde, que j’étais la personne la plus importante à ces yeux, que ça n’allait changer pour rien au monde…….J’entendais ces mots régulièrement….Seulement, je ne voyais pas le problème….Cette jalousie et possessivité excessives seraient justifiées si elle aimait cet homme. Mais c’était un mariage de « raison » dans le but d’améliorer MON futur et non le sien. Quitte à vivre avec un homme qu’elle n’aimait pas.

Notre vie avançait doucement…..Mais dans quel sens ?

Publicité
Publicité
13 décembre 2018

Episode 1

DSCN5860

Je suis née en Espagne. Ma famille a des origines exclusivement espagnoles. Je me souviens de certains détails de ma tendre enfance. C’est agréable de se les remémorer. Je peux affirmer que je commençais à me rappeler de certains détails dès l’âge de 4 ans. Est-ce tôt ? Est-ce tard ? Je me souviens de ma maman qui m’emmenait à l’école primaire, je me souviens du jour où elle a acheté un aspirateur orange et que nous nous sommes réparties les tâches ménagères entre nous. J’étais tellement fière de moi à chaque fois que j’allumais cet aspirateur car je me sentais responsable.

Je me souviens du jour où mon père s’est rendu à notre appartement. Il se faisait tard, j’étais déjà au lit, mais cela m’a réveillé et intrigué. Je me suis donc levée et sur la pointe des pieds, je me suis rendue dans le couloir pour entendre leur conversation. Il faut que vous sachiez une chose, je sais pas à quoi ressemble mon père. Il est une partie effacée de mon enfance. Il ne s’était jamais manifesté. Ou peut-être, il s’est rendu dans notre appartement une voire deux fois, pour voir ma maman. Est-ce que je l’intéresse ? A ce jour, je n’ai jamais eu de conversation normale, qu’une fille a avec son père. Une peluche dauphin – voilà le seul objet qu’il m’a laissé…. Vais-je la garder durant toute ma vie ? Vais-je la brûler un jour ?

En tout cas, mon père est devenuun sujet tabou pour moi que je n’ose aborder avec personne….Il n’a jamais été présent durant mon enfance, ce n’est donc pas à mes 19 ans que je vais commencer à l’appeler « papa » et le considérer comme tel.

J’ai donc été élevée par mes grands-parents et ma maman. Au vue de la personne que je suis devenue aujourd’hui, je peux dire qu’ils ont fait un travail formidable.

Un jour, dans la vie de ma maman, un autre homme surgit. C’était un étranger – un français.

Ma maman est une femme indépendante qui a toujours su faire face à tous les aléas de sa vie. Elle a un diplôme de juriste qui lui a permis de faire une très belle carrière de 18 ans. Il existe cependant une personne, qu’elle aime et qui compte plus à ses yeux que sa propre personne – moi. Entre poursuivre sa vie paisible et indépendante en Espagne et m’offrir un avenir « meilleur » en France, elle a choisi la seconde option. C’est ainsi qu’elle s’était mariée à ce français, et que nous avions déménagé en France. Ce changement de pays marqua le début des soucis.

27 novembre 2018

27/11/2018

20151225_181310

   « Une seule vie » - c’est tout ce qu’y nous est donné et c’est exactement cette expression qui hante mon esprit. C’est pour ça que j’étais devenue une personne très active qui essayait d’exécuter dix tâches à la fois, et au final qui n’était pas satisfaite d’elle.

Pendant un laps de temps, je m’intéressais à TOUT ce qui m’entourait. J’essayais d’étendre mon domaine de connaissance au maximum. Pourtant, plus je suivais cette méthode, plus je m’égarais. J’avais parfois des moments de stress avant de m’endormir car je repensais à ma journée (je pesais le pour et le contre, ce que j’aurais pu améliorer) et au lendemain (les tâches que je devrais accomplir). Mon cerveau ne comprenait pas le sens du lâcher prise.

Même pendant les moments de détente avec ma maman, mon cerveau m’obligeait à culpabiliser – « regardes-toi, tu es allongée sur ton lit et tu regardes un film, mais que fais-tu d’utile pour ton futur ? ». Cette phrase sonnait comme un refrain dans ma tête, donc même pendant ces moments de détente apparente, mon cerveau établissait un planning pour le lendemain.

Pourtant même si j’essayais au mieux d’augmenter le nombre de tâches à réaliser pendant ma journée, le résultat souhaité n’y était pas. Je n’étais ni satisfaite de moi-même ni des tâches accomplies…..ce sentiment qui a perduré m’a donc amené à réfléchir pendant quelques jours et à ralentir cette course effrénée au quotidien.

   Pendant ce temps, je me suis posée quelques questions – « Qu’aimes-tu faire réellement ? Pourquoi fais-tu cela ? Quels résultats veux-tu obtenir ? Tu n’étais pas comme ça il y a quelques mois, quel est le facteur qui a déclenché cela ? ». Pour répondre à toutes ces questions, j’ai dû y réfléchir pendant quelques jours.

   Ma décision est d’arrêter de courir après cette absolue polyvalence. Je conçois que chaque homme choisit non seulement son métier, mais aussi ces loisirs. C’est exactement cet ensemble qui le caractérise, mais je voulais dans ma tête, que cet ensemble ne se réduise pas à 2-3 loisirs mais à une dizaine. L’objectif que je m’étais fixée me dépassait largement, c’est la leçon que j’en ai tiré en tout cas de ma petite péripétie.

J’ai compris qu’il y avait un temps pour tout : mes études, mes loisirs, mes grands-parents et un temps pour se reposer.

Depuis, je ne culpabilise pas quand je me repose dès que j’ai accomplis les choses nécessaires durant ma journée. Je m’accorde chaque soir quelques heures de repos qui m’évitent la saturation.

Donc, malgré la singularité de ma vie, je compte maintenant répartir mon temps rationnellement.   

18 novembre 2018

18.11.2018

 

20150829_155318

Toute satisfaction n’est que temporelle. Aujourd’hui, j’ai encore eu l’occasion de le constater.

A ce jour, dans ma vie, mes priorités sont mes études ainsi que quelques-uns de mes loisirs (équitation, photographie, lecture…). Je n’ai jamais été quelqu’un qui causait des ennuis à mes proches. J’ai toujours été « une fille modèle ». On ne m’a jamais entendu me plaindre d’une situation, toutes ces remarques, je préfère les garder pour moi. J’ai toujours essayé de satisfaire au mieux les attentes de ma famille, c’est pour ça que dans mes études je m’investis à 200%. Je sais aussi que ma famille a une totale confiance en moi, cela résulte de ma conduite qui a toujours été correcte et presque irréprochable vis-à-vis d’eux.

Comme ma famille n’a pas besoin de perdre du temps et se casser la tête pour m’infliger des leçons de morale et de bonne conduite suite à un comportement déplacé, je suppose que cela leur laisse beaucoup plus de temps pour formuler d’autres hypothèses à propos de mes pensées. C’est ainsi donc que parfois ma famille a tendance à me questionner sur des sujets que je ne veux pas aborder car cela me concerne personnellement et cela concerne surtout mes convictions personnelles… Je sais que mes proches ne veulent que le meilleur pour moi, et en raison de leur âge, ils ont beaucoup plus d’expérience, mais je pense que cela ne constitue pas un argument suffisant pour s’introduire par effraction dans mon espace personnel. Et oui !!! Par effraction, car ils commencent à me poser des questions sur les sujets qui LES intéressent et ainsi m’obligent à parler sans que ma volonté soit respectée.

Etant satisfait de mon comportement présent, ils veulent s’assurer que cela se poursuivra dans le futur….

Même si ces discussions se font rares, elles ne s’oublient pas. C’est ainsi que, après de pareils discussions, je préfère m’isoler. Paradoxalement, on me reproche par la suite de ne pas assez parler et de ne pas assez m’exprimer sur certains sujets, et donc ils essayent de trouver des remèdes à ce silence.

Malheureusement, ils ne comprennent parfois pas que chacun a besoin de temps et surtout d’ENVIE pour s’exprimer. Il faut juste être patient. Je leur suis reconnaissante pour tous ces conseils qu’ils m’ont donnés dans le passé. Mais tous ces conseils se remplissent de sens, seulement quand je ressens le besoin de les entendre, et non quand on me les inflige.  

24 octobre 2018

24.10.2018

 

 

IMG_7851

La famille….le mot le plus précieux à mon existence. La clairvoyance et la sincérité rendent l’homme plus beau, c’est en cela que chaque fois que je rédige, je le fais avant tout avec le cœur et sans planifier mes propos à l’avance.

La famille, un terme ambiguë et obscur qui tend vers une infinité d’interprétations. L’homme, tout au long de sa vie, grandit dans une famille dans le but d’en fonder une. Dans sa seconde famille, il sera le pilier principal.

Depuis mon plus jeune âge, j’étais une enfant entourée d’amour et d’attention au quotidien. C’était devenue une telle habitude que je considérais cela comme une norme. Avec la maturité qu’apporte l’âge, je me suis rendue compte que mes pensées naviguaient loin de la vérité existentielle.

Autres que les personnes avec qui on partage la même consanguinité, nous influons dans notre cercle familial des personnes que l’on ose appeler « proches ».

Depuis notre plus bas âge, nous recevons une éducation qui aura des répercussions tout au long de notre vie. Notre éducation se manifeste à chaque instant.

Il se peut que des personnes complimentent mon éducation…cependant, à chaque fois qu’une telle chose arrive, je pense toujours au plus profond de moi que ces compliments reviennent légitimement à ma famille.   

Grâce à ma famille, j’ai compris que dans la vie, nous devons employer tous les moyens pour atteindre le but que nous nous sommes fixés. Il ne faut pas attendre l’occasion favorable car elle risque de ne jamais se présenter. Il ne faut pas espérer que la vie est parsemée de miracles et de cadeaux. Il ne faut surtout pas avoir peur d’agir et d’entreprendre des choses. Tout est question non seulement de moyens mis à notre disposition, mais surtout de notre volonté.

Néanmoins, malgré l’indépendance que chaque adulte souhaite acquérir dans sa vie, il sera toujours secondé par sa famille.

Ma famille m’a appris à regarder la vie de façon réaliste. Parfois, il est difficile voire impossible de regarder ton destin en face ainsi que le monde dans lequel tu vis. Ces confrontations sont non seulement douloureuses, mais aussi difficiles à accepter pour ce qui est de ma part.

Aujourd’hui je vois la vie de façon beaucoup plus lucide. Mais il m’a fallu un certain temps pour s’habituer à un tel contexte.

Publicité
Publicité
22 octobre 2018

22.10.2018


DSCN6413

Comment voyez-vous le doute ? Je trouve que c’est une très bonne chose de douter.

Il ne faut pas confondre le doute qui nous ralentit dans nos projets et nos rêves (qui nous paralyse et nous incite à renoncer car nous nous trouvons face à une difficulté), et celui qui apparaît à partir du moment où l’on commence à exécuter une action qui a une valeur à nos yeux. Je parle du second cas ici.

Je me permets de douter de mon éducation, mes faits, ma vie en générale. Je me remets toujours en question et parfois j’essaie d’envisager d’autres alternatives qui auraient pu se présenter à moi dans la situation qui m’est déjà antérieure.

Cependant, même si j’essaie d’être critique vis-à-vis de moi-même (ici se pose une première difficulté car on ne pourra jamais prendre un recul assez important pour nous examiner d’un point de vue neutre et impartial), je ne fais pas cela en permanence car je ne peux pas toujours vivre dans l’hypothèse du moment et non la réalité.

Par ailleurs un autre danger peut surgir ici : nous ne pouvons pas changer notre passé. L’humain se raccroche beaucoup à ses souvenirs antérieurs et à ses conclusions. Par moment, il essaie de se replonger dans sa mémoire et de revivre un moment qui lui a procuré un avènement d’événements positifs. Mais…..quelle est cette logique ? Nous utilisons notre présent pour mieux revivre le passé ?

L’homme est d’un tel paradoxe!

Ainsi, lorsque mes pensées divaguent vers mes vécus antérieurs, j’essaie de les discipliner et de les orienter vers des conclusions utiles et nécessaires plutôt que de simples rêveries. De ce fait, je peux en quelque sorte mieux appréhender mon futur et anticiper d’éventuelles erreurs que je serais inconsciemment tentée de commettre.

20 octobre 2018

21.09.2018

DSCN6417

L’homme commet une erreur irréparable quotidiennement : il pense que le temps est une ressource illimitée qui ne se finira pas. Il remet certaines choses à plus tard en pensant qu’il aura l’occasion de les faire dans le futur. Mais quelle est la probabilité qu’il ait un futur certain, ou que l’occasion qu’il n’a pas saisi il y a quelques instants à peine, se présentera 2 fois ?

Moi aussi je fais ces erreurs, je repousse certaines choses à demain ou à la semaine prochaine. Je ne sais pas combien d’occasions j’ai pu laisser passer comme ça. Je ne pourrai pas vous le dire. Mais ce dont je suis certaine c’est que désormais, j’ai ouvert les yeux sur la chose. Si quelque chose me fait envie à cet instant même, je mets tous les moyens en pratique pour pouvoir y accéder. Cela peut aller d’un simple gâteau que j’ai envie précisément à ce moment même, à un permis de conduire. Oui je n’ai pas encore le permis de conduire mais j’ai procédé aux démarches nécessaires pour pouvoir l’avoir. Je ne veux plus vivre dans un état d’esprit qui projette mes désirs dans un futur proche et qui donc me procure une certaine assurance (puisqu’il dit que de toute façon je vais obtenir cette chose) mais qui du coup décale ma vie à plus tard. Je veux renoncer à cette capacité à perdre mon temps inutilement.

7 octobre 2018

07.10.2018

IMG_5670

La solitude, savez-vous vraiment ce que c’est ? Moi oui. Je ne veux nullement m’apitoyer sur mon sort car c’était mon choix. Auparavant, je choisissais d’être discrète et très distante. Mon cercle d’amies, très restreint, me convenait. Parfois je m’inventais une infinité d’excuses pour ne pas venir et parler à cette fille qui pourtant se tenait seule et ne faisait rien. Je choisissais aussi de ne pas m’ouvrir aux autres et d’être froide à chaque fois que quelqu’un m’adressait la parole. Je préférais rester dans mon monde ou je n’accordais aucune place aux autres. Cette situation m’arrangeait autrefois. Personne ne vient te demander de l’aide, personne ne se plaint auprès de toi, personne ne te raconte ses problèmes, personne ne t’appelle alors que tu réalises un projet important…..Mais le revers de la médaille est que, personne ne partage aussi ses joies avec toi, personne ne se confie à toi, personne ne plaisante sur ton visage fatigué car tu as eu une insomnie, personne ne s’inquiète lorsque tu te retrouves malade….

J’ai longuement réfléchi à toute cette approche que j’avais de la vie…Je suis une personne de nature égoïste et je place mes projets toujours au-dessus des autres activités. Seulement, je me suis rendue compte que je voulais renoncer à cette solitude perpétuelle. Mes proches pensaient que j’étais quelqu’un de timide qui avait du mal à aller vers les autres. Ce qu’ils ne savaient pas, c’est que j’avais des idées incongrues. J’ai décidé de sortir de ce cercle solitaire. J’ai compris que je me suis trompée. La leçon que je tire de cette erreur est qu’il faut parfois se tromper dans la vie, pour ensuite avancer et se rendre compte de ce que vous voulez vraiment.

A l’université je me suis transformée. Personne ne le sait car personne ne connait ce passé solitaire. Mais je suis devenue très avenante et souriante. Je me suis finalement rendue compte que parler aux personnes ne demandait aucun talent extraordinaire. Je me suis juste assise à côté d’une fille et j’ai engagé la conversation. Les idées dans ma tête se percutaient : il ne faut pas juger une chose par avance sans avoir essayer. C’est ce que j’ai compris. A présent ; je me suis faite une amie et quelques connaissances au sein de l’université. Ma vie a-t-elle changé après cet épisode ? Oui et non. J’ai surtout compris que notre jugement des faits doit être fondé sur des preuves concrètes et pratiques. Mon imagination me mettait un voile devant les yeux. Et le plus malheureux est que je faisais confiance à cette imagination débordante, erronée et qui présentait un éventuel défaut.

Ma vie est faite d’erreurs…je suis contente de dire cela car comment voulez-vous vraiment savoir combien vaut l’amitié, si vous n’avez jamais connu la solitude ?

21 septembre 2018

21.09.2018

 

Snapchat-1738358589872018785

L’homme commet une erreur irréparable quotidiennement : il pense que le temps est une ressource illimitée qui ne se finira pas. Il remet certaines choses à plus tard en pensant qu’il aura l’occasion de les faire dans le futur. Mais quelle est la probabilité qu’il ait un futur certain, ou que l’occasion qu’il n’a pas saisi il y a quelques instants à peine, se présente une seconde fois?

Moi aussi je fais ces erreurs, je repousse certaines choses à demain ou à la semaine prochaine. Je ne sais pas combien d’occasions j’ai pu laisser passer comme ça. Mais ce dont je suis certaine c’est que désormais, j’ai ouvert les yeux sur ce problème. Si quelque chose me fait envie à cet instant même, je mets tous les moyens en pratique pour pouvoir y accéder. Je ne veux plus vivre dans un état d’esprit qui projette mes désirs dans un futur proche et qui donc me procure une certaine assurance (puisqu’il dit que de toute façon je vais obtenir cette chose) mais qui du coup décale ma vie à plus tard. Je veux renoncer à cette capacité à perdre mon temps inutilement. Malheureusement, elle est tellement propre à l’humain. 

L’un des problèmes majeurs qui découlent de cette façon de pensée est le fait que nous ne vivons pas au moment présent, nous repoussons les choses à après. Cela peut concerner des choses futiles comme un coup de fil à ses grands-parents. Quand est-ce la dernière fois que vous avez vu vos proches, vous les avez appelé, vous leur avez accordé un peu de votre temps ? Combien cela vous coûte-t-il de prendre de leurs nouvelles et de dialoguer avec eux pendant 5 minutes ? Nous nous inventons perpétuellement des excuses pour ne pas exécuter certaines tâches. Cependant, en m’appuyant sur mon propre vécu , chaque fois que je disais « non je n’ai malheureusement pas le temps » était juste un sous-entendu pour dire « non je n’ai pas envie ». Et cela, que ce soit un acte conscient ou non.

Le temps disparaît si vite. Rien n’est éternel. Nous ne pourrons jamais revenir en arrière ou revivre un instant une seconde fois. Nous ne devons pas laisser nos peurs, notre estime, notre égo nous contrôler. Il faut vivre chaque instant de telle sorte, que nous n’aurons pas à regretter plus tard. J’ai une seule et unique peur dans ma vie, c’est de se remémorer un instant passé et de se dire « Pourquoi n’ai-je pas fait ça ? »

l’homme commet une erreur irréparable quotidiennement : il pense que le temps est une ressource illimitée qui ne se finira pas. Il remet certaines choses à plus tard en pensant qu’il aura l’occasion de les faire dans le futur. Mais quelle est la probabilité qu’il ait un futur certain, ou que l’occasion qu’il n’a pas saisi il y a quelques instants à peine, se présente une seconde fois?

Moi aussi je fais ces erreurs, je repousse certaines choses à demain ou à la semaine prochaine. Je ne sais pas combien d’occasions j’ai pu laisser passer comme ça. Mais ce dont je suis certaine c’est que désormais, j’ai ouvert les yeux sur ce problème. Si quelque chose me fait envie à cet instant même, je mets tous les moyens en pratique pour pouvoir y accéder. Je ne veux plus vivre dans un état d’esprit qui projette mes désirs dans un futur proche et qui donc me procure une certaine assurance (puisqu’il dit que de toute façon je vais obtenir cette chose) mais qui du coup décale ma vie à plus tard. Je veux renoncer à cette capacité à perdre mon temps inutilement. Malheureusement, elle est tellement propre à l’humain. 

L’un des problèmes majeurs qui découlent de cette façon de pensée est le fait que nous ne vivons pas au moment présent, nous repoussons les choses à après. Cela peut concerner des choses futiles comme un coup de fil à ses grands-parents. Quand est-ce la dernière fois que vous avez vu vos proches, vous les avez appelé, vous leur avez accordé un peu de votre temps ? Combien cela vous coûte-t-il de prendre de leurs nouvelles et de dialoguer avec eux pendant 5 minutes ? Nous nous inventons perpétuellement des excuses pour ne pas exécuter certaines tâches. Cependant, en m’appuyant sur mon propre vécu , chaque fois que je disais « non je n’ai malheureusement pas le temps » était juste un sous-entendu pour dire « non je n’ai pas envie ». Et cela, que ce soit un acte conscient ou non.

Le temps disparaît si vite. Rien n’est éternel. Nous ne pourrons jamais revenir en arrière ou revivre un instant une seconde fois. Nous ne devons pas laisser nos peurs, notre estime, notre égo nous contrôler. Il faut vivre chaque instant de telle sorte, que nous n’aurons pas à regretter plus tard. J’ai une seule et unique peur dans ma vie, c’est de se remémorer un instant passé et de se dire « Pourquoi n’ai-je pas fait ça ? »

18 septembre 2018

18.09.2018

 

20151225_115751

Avez-vous déjà fait des choses qui ne vous correspondaient pas ? Des choses auxquelles vous vous êtes senti(e) étranger(e) ? Moi aussi.

Certaines activités que j’ai fait au long de ma vie, n’étaient pas faites pour moi. L’important dans cette situation est surtout de le réaliser à temps et de se dire franchement, je n’aime pas, ce n’est pas moi. 

Aimez-vous ce que vous faites ? Et là je ne mentionne vos faits et gestes dans leur ensemble.

Je ne suis pas une personne totalement intégrée à cette société puisque je suis encore qu’une étudiante. Je ne suis pas encore apte à travailler. Cependant, je suis certaine d’une chose. Les études que j’ai choisi me correspondent parfaitement. Aujourd’hui, lorsque j’ai assisté à mon cours habituel de droit (oui, j’ai choisi les études de droit), j’ai réalisé que c’est exactement ce domaine qui me passionnait. Il m’intrigue non seulement par son caractère impératif, mais tout simplement parque notre société change quotidiennement, et c’est les citoyens même qui la font changer et évoluer.

J’espère que vous aussi, vous vous êtes spécialisés dans un domaine qui vous plait. Que ce n’était pas un choix par défaut. Que c’est une activité que vous faites avec plaisir et que vous vous sentez pleinement épanoui(e).

Le problème, c’est que certaines personnes se créent des barrières, s’imposent des limites car ils se sont imaginés qu’ils n’avaient pas la capacité d’exécuter telle ou telle profession. Je n’ai jamais eu cette façon de penser car j’ai réalisé une chose il y a bien longtemps : le mot « IMPOSSIBLE » est un abus du langage. Examinez d’un peu plus près les personnes que vous admirez tant et auxquelles vous voulez ressembler. CE SONT DES HUMAINS, COMME VOUS !!! Seulement ils n’avaient pas peur d’être trop ambitieux, ils n’avaient pas peur de sortir de leur zone de confort et de se confronter à la réalité de ce monde.

C’est pour cela que je préfère adopter la même conduite qu’eux. Je suis totalement consciente qu’avant de devenir de qu’ils sont maintenant, ils ont réalisé un travail phénoménal qui leur a demandé beaucoup de courage et d’effort.

Je n’ai qu’une seule peur dans cette vie. Lorsque je serai sur mon lit de mort, je voudrais me rappeler de ma vie entière et me dire « je ne regrette rien ».  Je ne veux pas que mes peurs me bloquent, que mes actions soient freinées ou même anéanties par des illusions qui se sont créent dans ma tête et qu’ils n’ont jamais été la réalité, mais seulement une projection absurde et néfaste.

J’espère que vous croyez en vos rêves, que vous ne les abandonnez et ne les délaissez. Tout effort paye, il faut seulement se donner les moyens d’y arriver.

Publicité
Publicité
1 2 > >>
Ma vie?
Publicité
Archives
Publicité